Texte complément
Nicolas de Staël
Tradition et ruptures
4 JUILLET - 10 OCTOBRE 2021
Durant près de cinq années, entre 1946 et 1951, Nicolas de Staël emploie des moyens novateurs. Il offre à la peinture une énergie peu courante. Les élans de la brosse et l’acuité du couteau se conjuguent afin de donner un pouvoir exaltant à la matière conquise par les tons raffinés , complémentaires et opposés. « Eau de vie » de 1948, « Jour de fête » de 1949 jouent les plans larges et rapprochés d’une palette dont les couleurs enchâssées dans les formes trament singulièrement et fortement ces compositions. Le peintre traque la vérité. Le style frontal est vif et ne s’accorde pas de repentirs. Tout est livré avec hâte mais avec précision et concision. En 1950, Nicolas de Staël retrouve le paysage. Sur des petits et grands formats d’égales puissances, il ancre ses révélateurs, paysages de la Provence et du Lavandou. Tout se joue alors entre matière, lumière et couleur.
Jean-Louis Prat
Commissaire de l’exposition
« Je travaille, l’esprit déchiré comme le reste. Que c’est dur tous ces tableaux à descendre et pourtant si je ne les fais pas maintenant je ne les ferai jamais ceux-là. »
Nicolas de Staël – extrait de lettre à sa femme Françoise, mai 1954
Galerie
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