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Lieu d’Histoire
Le Doyenné, dont le plafond armorié est classé Monument Historique, est situé dans le cœur ancien de la Ville de Brioude et à proximité de la Basilique Saint-Julien. Conçu pour recevoir des expositions de grande envergure, il a fait l’objet d’une restauration exemplaire.
Le Doyenné au cœur du centre historique
Depuis plus de 15 ans, la mise en valeur du patrimoine est un axe majeur de développement pour la ville de Brioude qui bénéficie du label « Pays d’Art et d’Histoire ». La ville dispose d’un riche passé historique moyenâgeux. Un parcours au cœur de Brioude permet de se rendre compte que la cité est profondément marquée de l’empreinte des seigneurs de la ville, les Chanoines-comtes.
Depuis l’an mille, Brioude est gardienne des reliques de Saint Julien, martyr en 304, et a été une étape privilégiée des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
L’Hôtel particulier du Doyenné était un élément clé de la défense du sanctuaire de Saint-Julien. Il abrite un exceptionnel plafond armorié.
La Basilique Saint-Julien, véritable joyau de l’art roman contemple plus de huit siècles d’histoire, de puissance, de richesse du Chapitre de Brioude qui ont fait la fortune de la cité. En témoigne des hôtels particuliers des notables des XVIIe et XVIIIe siècles, comme l’Hôtel de la Dentelle.
Restauration du bâtiment
Le Doyenné appartient à un ensemble historique et archéologique majeur bâti autour de la basilique Saint-Julien de Brioude. Il a fait l’objet au cours des siècles d’importantes transformations.
L’édifice présentait, de longue date, des problèmes de stabilité qui ont exigé des travaux de restauration très importants, pendant deux ans.
Tout d’abord, une phase de déconstruction partielle a été nécessaire avant les travaux de consolidation et stabilisation du bâtiment. L’accès à l’édifice a été remplacé par un accès unique en façade ouest, au moyen d’une extension extérieure vitrée, à l’emplacement de l’entrée historique.
L’ancienne volumétrie de la cage d’escalier a été restituée en recréant un grand escalier en chêne comportant une rampe en fer forgé, reproduisant le motif existant d’un garde-corps du XVIIIe siècle.
La transformation en espace muséal s’est révélée particulièrement délicate compte tenu des contraintes liées à la qualité de Monument Historique du bâtiment et en particulier au respect que l’on devait aux murs d’origine et aux peintures murales redécouvertes.
Un autre défi : éclairer le lieu en mettant en valeur tant les éléments architecturaux que les œuvres exposées.